Comme l’indique Jean Ziegler, dans son introduction Les riches contre les peuples, les-riches-contre-les-peuples/, la dette est un puissant moyen de domination et les fonds vautours spolient et tuent.
« Cette spoliation s’est encore aggravée ces dernières décennies avec l’apparition des fonds vautours, ainsi nommés du fait de leur caractère rapace et charognard. Les fonds vautours sont des fonds d’investissements spéculatifs, enregistrés dans les paradis fiscaux et qui sont spécialisés dans le rachat de dettes largement en dessous de leur valeur nominale, avec pour objectif d’engranger des profits maximaux. Ces fonds spéculatifs sont la propriété d’individus extrêmement riches, qui comptent parmi les plus terribles prédateurs du système capitaliste. Ceux-ci disposent de trésors de guerre se chiffrant en milliards de dollars. Ils commandent à des bataillons d’avocats capables d’engager des procédures sur les cinq continents, pendant dix ou quinze ans s’il le faut. » (...)
« La Grèce est un cas d’école dans ce domaine. Les Institutions (Commission européenne, FMI, BCE et Mécanisme européen de stabilité – MES) ne se contentent pas d’imposer des privatisations en contrepartie des prêts octroyés, elles ont créé un outil pour prendre le contrôle des biens publics grecs et les privatiser selon leurs conditions ». Qui sont ici les vautours ?
Contre les vautours, les requins, les loups, l’audit, public de la dette et le refus du secret (dont des clauses de confidentialité), le droit légitime, la désobéissance, les licornes… (...)
Je souligne particulièrement les chapitres « Pourquoi des actes unilatéraux sur la dette sont nécessaires ? » et « Repolitiser la question de la dette », ainsi que la déclaration du CADTM et du CETIM à l’ONU.