En Allemagne, le Parti pirate vient de remporter 7,6 % des suffrages dans la région de Rhénanie du Nord-Westphalie. Un score de bon augure en prévision des législatives nationales qui auront lieu dans dix-huit mois.
(...) Pour rappel, le Parti pirate allemand s’inspire de son homologue suédois, premier parti pirate au monde, dont la politique vise essentiellement à protéger les droits et les libertés fondamentales, notamment dans le domaine du numérique. (...)
Toutefois, ces résultats sont à nuancer, car l’alliance des verts (12 %) et des sociaux-démocrates du SPD (39 %) pourrait permettre à ces deux partis « majoritaires » par rapport à la droite de se passer d’un accord avec le Parti pirate. Ces résultats placent tout de même cette formation au cinquième rang de l’échiquier politique de la région. (...)
Bernd Schlömer a récemment été élu nouveau président du Parti pirate. Diplômé de criminologie et responsable de formation au ministère de la Défense, ce quadragénaire entré au Parti pirate en 2006 a peu de choses en commun avec la caricature du geek chevelu et barbu de la première heure. Son principal objectif est bien évidemment de renforcer la crédibilité du parti au niveau national.
En France, à quelques semaines des législatives, le Parti pirate hexagonal paraît quelque peu à la traîne par rapport à ses homologues européens. Il compte, par exemple, un peu plus de 200 membres alors le parti allemand en recense... 21 000 !
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Ebuzzing