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Cinq syndicalistes de La Poste lourdement condamnés pour une occupation
#laposte #servicespublics #neoliberalisme #greves #syndicalistes #Solidaires
Article mis en ligne le 17 juillet 2025
dernière modification le 14 juillet 2025

Poursuivis pour l’occupation du siège social de La Poste - avec violences selon la direction - sur la base d’un dossier fragile, cinq représentants syndicaux de Solidaires ont comparu le 12 juin dernier pour des faits remontant à 2014, comme l’avait relaté
Blast.

Leurs condamnations vont au-delà des réquisitions du procureur, qui n’avait réclamé que des travaux d’intérêt général et des amendes. Gaël Quirante, chef de file de Sud Poste 92, a écopé de six mois de prison avec sursis et les cinq syndicalistes devront s’acquitter d’amendes pour « violation de domicile » et « dégradations ».

(...) Les syndicalistes ont fait appel. Si le premier jugement était confirmé, cela créerait une jurisprudence qui permettrait de condamner à de la prison avec sursis des syndicalistes ayant participé à une occupation de locaux d’entreprise. De quoi brider les ardeurs de ceux qui se montreraient trop combatifs (...)

Lire aussi :

 (France3)
Des syndicalistes de la Poste condamnés 11 ans après les faits

Cinq syndicalistes de La Poste ont été condamnés ce jeudi par le tribunal de Paris pour dégradations et/ou violations de domicile après s’être introduits au siège de l’entreprise en 2014 dans le cadre d’un mouvement social. (...)

Un appel envisagé

Les avocats des syndicalistes ont annoncé qu’ils allaient faire appel. "Nous trouvons que le procès n’a pas été équitable et qu’il n’a été mené qu’avec les pièces apportées par La Poste", a réagi l’avocate de quatre d’entre eux, Camille Souleil-Balducci, dénonçant aussi un délai d’instruction "pas raisonnable".

De son côté, La Poste a salué cette décision qui "confirme que le statut de représentant syndical et le droit de grève doivent s’exercer dans un cadre légal, comme La Poste le demandait". Pour elle, l’introduction par la force dans le siège social du groupe constitue bien "une violation de domicile".