➡️ Les impacts des projets des industries extractives (minière, fossiles, agricoles…),
➡️ Les méthodes employées par ces dernières pour intimider, menacer et réprimer les voix s’opposant à ce système destructeur ➡️ Les stratégies de résistances de populations locales face à ces menaces et pressions
➡️ Qu’en est-il de l’Europe dans cette histoire ?
Cette discussion, qui prendra le Guatemala comme cas d’étude, est particulièrement importante notamment pour comprendre le lien entre la menaces des droits humain et de liberté de la presses et les politiques d’approvisionnement en matière première décidées au Nord, à l’image du Règlement européen sur les matières premières critiques voté en mars 2024 par le Conseil européen.
𝗡𝗢𝗦 𝗜𝗡𝗧𝗘𝗥𝗩𝗘𝗡𝗔𝗡𝗧.𝗘.𝗦
➡️ 𝗖𝗔𝗥𝗟𝗢𝗦 𝗖𝗛𝗢𝗖, journaliste issu du peuple maya Q’eqchi’ au Guatemala, enquête sur les impacts des industries extractives sur les peuples autochtones. Pour avoir documenté la répression d’une entreprise minière contre les communautés, il a été criminalisé et menacé. Série d’articles à découvrir sur Lemonde : https://www.lemonde.fr/.../carlos-choc-journaliste...
Il expliquera les stratégies employées par les entreprises pour semer la peur, diviser et criminaliser les opposants, ainsi que les initiatives des communautés pour y faire face.
➡️ 𝗚𝗔𝗕𝗥𝗜𝗘𝗟𝗔 𝗠𝗨Ñ𝗢𝗭, anthropologue et chercheuse à l’Observatoire des Industries Extractivistes au Guatemala (https://oiegt.org/). Elle effectue un travail d’enquête et de documentation sur les violations des droits humains commises par les entreprises extractivistes dans le pays.
Lors de cette activité, elle présentera un panorama à l’échelle nationale de l’extractivisme au Guatemala. En s’appuyant sur des exemples concrets, elle cherchera à rendre visibles les aspects les plus négatifs et controversés de ces projets.
➡️ 𝗥𝗢𝗠𝗔𝗜𝗡 𝗚𝗘𝗟𝗜𝗡, chercheur au GRESEA sur les questions liées à l’extractivisme et aux grandes entreprises.
Durant la discussion, il abordera la question de l’extractivisme en Europe et les projets européens pour assurer une approvisionnement en ressources critiques dans le cadre de la transition écologique.
Cette rencontre est organisée en partenariat avec Peace Brigades International (PBI), l’Espace Buen vivir, Gresea et le CADTM.