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France24/AFP
À Genève, l’Iran et les Européens tentent de négocier sur le nucléaire avant un retour des sanctions
#Iran #UE #USA #nucleaire
Article mis en ligne le 27 août 2025

Européens et Iraniens ont repris les négociations sur le nucléaire à Genève mardi pour une dernière ligne droite avant l’ultimatum posé par la France, le Royaume-Uni et l’Allemagne. Les trois pays menacent de rétablir les sanctions onusiennes contre l’Iran si aucune solution négociée n’est trouvée d’ici fin août.

L’accord sur le nucléaire iranien joue sa survie à Genève. L’Iran a repris, mardi 26 août en Suisse, des pourparlers sur son programme nucléaire avec la France, le Royaume-Uni et l’Allemagne.

En l’absence de solution négociée, les trois pays membres de l’accord conclu en 2015 avec Téhéran pour encadrer ses activités nucléaires menacent de rétablir cet automne le mécanisme de rétablissement des sanctions internationales (dit "snapback"), prévu par cet accord.

Téhéran a déclaré "négocier de toutes ses forces" pour empêcher le "snapback". "Notre priorité est d’empêcher toute action ou tout incident qui pourrait coûter cher au pays", a déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Esmaeil Baqaei, lors d’un point de presse hebdomadaire, juste avant les pourparlers. (...)

Course contre-la-montre

La France, le Royaume-Uni et l’Allemagne, ainsi que la Chine, la Russie et les États-Unis, avaient trouvé en 2015, un accord avec l’Iran qui prévoyait d’importantes restrictions à son programme nucléaire en échange d’une levée progressive des sanctions de l’ONU.

Or, le texte est devenu caduc lorsque Washington a décidé de se retirer unilatéralement du traité en 2018 sous la première présidence de Donald Trump. En représailles, Téhéran s’est depuis affranchi de certains engagements pris, notamment sur l’enrichissement d’uranium.

Les Européens menacent de rétablir les sanctions onusiennes contre l’Iran si aucune solution négociée n’est trouvée d’ici fin août. Mais Téhéran conteste leur légitimité à avoir recours à cette clause prévue par l’accord de 2015. (...)

Les pays occidentaux, États-Unis en tête, et Israël, ennemi juré de la République islamique, soupçonnent de longue date l’Iran de vouloir se doter de la bombe atomique. Téhéran se défend vigoureusement d’avoir de telles ambitions militaires, mais insiste sur son droit au nucléaire pour des besoins civils. (...)