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éditions divergences
Comment les États répriment de Vanessa Codaccioni
#Etat #repression #police #justice #prisons
Article mis en ligne le 6 juillet 2025

Surpopulation carcérale, banalisation de l’exception, criminalisation accrue des militants dits "extrémistes" et de tout mouvement social d’ampleur, violences policières quotidiennes, dissolution d’organisations, approche sécuritaire de l’immigration, développement continu d’un antiterrorisme violent et diffus, la répression semble se durcir voire se radicaliser irrémédiablement. Ce livre retrace l’histoire des répressions d’État, de la protection de la "chose publique" à la lutte antiterroriste, en passant par la gestion carcérale de la délinquance ordinaire, en montrant comment les cibles de la répression se multiplient, tout comme les manières de réprimer.

Ecouter sur La Grappe (1h13’34) :

[Podcast] Vanessa Codaccioni, « Comment les États répriment »

Dans le cadre des Escales du Livre, le dimanche 6 avril 2025 la Librairie du Muguet a co-organisé une rencontre autour de l’ouvrage « Comment les Etats répriment. Une courte histoire du pouvoir de punir » publié aux éditions Divergences, en présence de l’autrice Vanessa Codaccioni. Mis sur écoute par La clé des ondes.

Surpopulation carcérale, banalisation de l’exception, criminalisation accrue des militants dits "extrémistes" et de tout mouvement social d’ampleur, violences policières quotidiennes, dissolution d’organisations, approche sécuritaire de l’immigration, développement continu d’un antiterrorisme violent et diffus, la répression semble se durcir voire se radicaliser irrémédiablement. Comment des États répriment. Une courte histoire du pouvoir de punir, Vanessa Codaccioni retrace l’histoire des répressions d’État, de la protection de la "chose publique" à la lutte antiterroriste, en passant par la gestion carcérale de la délinquance ordinaire, en montrant comment les cibles de la répression se multiplient, tout comme les manières de réprimer.

Elle nous rappelle que :
« 
Un paradigme répressif ne meurt jamais, il y a toujours des traces, toujours un dispositif qu’on va garder sous le coude… au cas où. Et quand un dispositif répressif ou sécuritaire a été considéré comme utile et efficace à un moment donné, il peut resurgir. C’est le cas de l’état d’urgence. Ce qui reste aujourd’hui de l’état d’urgence c’est quand-même de l’exception. »