
Alors que Donald Trump a indiqué qu’un accord de trêve était proche à Gaza, le mouvement islamiste palestinien Hamas a affirmé discuter de "propositions", reçues des médiateurs qui pilotent des négociations indirectes avec Israël. Tout accord doit selon lui conduire à la fin de la guerre et au retrait total des troupes israéliennes de la bande de Gaza. (...)
"Les Qataris et les Égyptiens, qui ont travaillé très dur pour contribuer à la paix, présenteront cette proposition. J’espère, pour le bien du Moyen-Orient, que le Hamas acceptera cet accord, car la situation ne s’améliorera pas - ELLE NE FERA QU’EMPIRER", a déclaré le président américain. (...)
Flou israélien
Israël n’a pas confirmé avoir donné son feu vert, Benjamin Netanyahu répétant, mercredi, que son objectif restait la destruction du Hamas. "Il n’y aura pas de Hamas. Il n’y aura pas de Hamastan. Nous ne reviendrons pas là-dessus. C’est fini", a déclaré le Premier ministre israélien. "C’est terminé. Nous libérerons tous nos otages et nous éliminerons le Hamas (...). Nous les éliminerons jusqu’à la racine", a-t-il insisté.
Le chef de la diplomatie israélienne, Gideon Saar, a de son côté appelé à ne pas "manquer" une occasion de libérer les derniers otages retenus dans le territoire palestinien ravagé par 21 mois de guerre, estimant qu’une "large majorité au sein du gouvernement et de la population" est favorable à un plan dans ce sens, sans donner plus de détails. "Si l’occasion se présente, il ne faut pas la manquer", a-t-il écrit sur X.
Pourtant, aucune piste tangible n’a encore émergé des tractations, et l’horizon d’une fin des combats suscite des débats en Israël, des ministres d’extrême droite s’y opposant tant que le Hamas est toujours actif. (...)