
Les États-Unis ont imposé des sanctions à Francesca Albanese, rapporteuse spéciale du Conseil des Droits Humains des Nations unies, pour avoir utilisé sa position afin de s’opposer au génocide le plus documenté de l’histoire.
Dans le même temps, les États-Unis ont retiré la franchise d’Al-Qaïda en Syrie, HTS (Hayat Tahrir al-Cham ou Organisation de libération du Levant) de leur liste d’organisations terroristes désignées, parce que son chef a réussi à mener à bien le changement de régime à Damas que l’empire occidental poursuivait depuis des années.
Dans le même temps, le Royaume-Uni a ajouté le groupe Palestine Action, groupe militant, non violent et contre le génocide, à sa liste d’organisations terroristes interdites pour s’être opposé à l’holocauste de Gaza.
Dans le même temps, le Premier ministre israélien qui mène cet holocauste a proposé au président étasunien qui l’aide à perpétrer des atrocités génocidaires de recevoir le prix Nobel de la paix.
Dans le même temps, Israël a maintenu l’interdiction faite aux journalistes étrangers
d’entrer dans la bande de Gaza, tout en arrêtant le journaliste israélien qui a contribué à exposer les responsables de l’armée israëlienne qui ont concocté une fausse propagande d’atrocité sur les bébés brûlés le 7 octobre.
Dans le même temps, l’administration Trump a mis en colère sa base MAGA en concluant que Jeffrey Epstein n’avait pas de liste de clients pour une quelconque opération de chantage sexuel et qu’il s’était définitivement suicidé.
L’empire occidental est une insulte permanente à notre intelligence. Les partisans de la paix sont des terroristes, les architectes du génocide méritent des prix de la paix, les journalistes sont dangereux, et Epstein n’était qu’un riche mondain qui a commis quelques erreurs. (...)
L’empire dépend de l’ignorance. Plus nous devenons stupides, racistes, crédules et facilement distraits, plus l’empire peut mettre en œuvre de méchants programmes. Aujourd’hui, nous sommes en train de regarder un génocide en direct se dérouler sous nos yeux pendant près de deux ans, tout en étant nourris quotidiennement des mensonges les plus ridicules que l’on puisse imaginer. (...)