La Force intérimaire des Nations Unies au Liban (Finul) a accusé Israël, vendredi, d’avoir "violé" la souveraineté du Liban avec la construction de murs sur son territoire. L’armée israélienne a démenti, reconnaissant toutefois avoir érigé une barrière renforcée le long de la ligne de démarcation entre les deux pays.
L’armée israélienne a nié, vendredi 14 novembre, construire le moindre mur en territoire libanais, comme l’en a accusé la force de l’ONU dans ce pays (Finul). L’État hébreu a toutefois reconnu ériger une barrière renforcée le long de la ligne de démarcation entre Israël et son voisin du Nord.
Les Casques bleus dénoncent la construction de "murs" près de la frontière entre les deux pays, en territoire libanais, dans la région de Yaroun. Ils rendent, selon la Finul, "inaccessibles plus de 4 000 mètres carrés de territoire libanais" aux habitants. Malgré un cessez-le-feu qui a mis fin il y a près d’un an à une guerre avec le Hezbollah, l’armée israélienne continue d’occuper cinq points dans le sud du Liban.
L’armée israélienne a déclaré ériger un mur qui "fait partie d’un plan plus large de (l’armée) dont la construction a commencé en 2022", a déclaré à l’AFP un porte-parole militaire israélien.
Pour la Finul "la présence et la construction israéliennes sur le territoire libanais constituent des violations de la résolution 1701 du Conseil de sécurité de l’ONU ainsi que de la souveraineté et de l’intégrité territoriale du Liban".
Fin du mandat de la Finul en décembre 2026
Elle appelle l’armée israélienne à "respecter la Ligne bleue (...) et à se retirer de toutes les zones situées au nord de celle-ci". Malgré un cessez-le-feu qui a mis fin il y a près d’un an à une guerre avec le Hezbollah, l’armée israélienne continue d’occuper cinq points dans le sud du Liban. (...)
Quelque 10 800 Casques bleus font tampon entre Israël et le Liban depuis mars 1978, mais le mandat de la Finul doit expirer en décembre 2026, Israël et les États-Unis n’ayant pas souhaité le prolonger au-delà de cette date.