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La statue du général français accusé de torture divise sa ville natale
#Bigeard #guerredAlgerie #torture #Toul
Article mis en ligne le 9 août 2025
dernière modification le 7 août 2025

La tentative de retrait d’une statue de Marcel Bigeard a relancé le débat sur la manière dont le passé colonial doit être commémoré.

Chaque mois, des militants et des habitants se rassemblent à Toul, une petite ville de l’est de la France, pour exiger le retrait de la statue de Marcel Bigeard, un général français accusé de torture pendant la guerre qui a permis à l’Algérie d’obtenir son indépendance de la France en 1962.

Les manifestants, dont le nombre varie entre 40 et 200, ont recouvert le parachutiste en bronze de 1,80 mètre de haut, portant béret et médailles, d’un drap taché de peinture rouge évoquant du sang.

Ils ont rencontré des responsables locaux, adressé des pétitions au maire et écrit au président de l’Assemblée nationale. Le mois dernier, quatre d’entre eux ont déposé une requête auprès d’un tribunal local, affirmant que la statue causait des troubles à l’ordre public.

Le combat reste difficile. À Toul, où le général est né et a grandi, beaucoup se souviennent encore de lui comme d’un homme sympathique et énergique, que l’on voyait souvent faire son jogging avec sa femme. Plus de 11 500 personnes ont signé une pétition en faveur de la statue, soit près de quatre fois le nombre de signatures de la pétition contre la statue.

Le différend autour de la statue, qui a été installée en octobre, a relancé le débat sur la manière de représenter le passé colonial de la France, attirant l’attention d’hommes politiques et d’éminents historiens, ainsi que des médias d’information nationaux. Elle a une fois de plus mis en évidence la difficulté de parvenir à un consensus sur des conflits qui se sont discrètement envenimés.