
Habituée aux moussons, l’Inde est cet été en proie à des phénomènes climatiques d’une rare intensité, du fait du changement climatique. Alors que les infrastructures peinent à suivre, les grandes villes comme Bombay sont touchées par des inondations et glissements de terrains, souvent mortels.
L’Inde fait face depuis plusieurs semaines à des pluies intenses, et ce mois de mai est le plus humide depuis 125 ans. Cette année, deux semaines avant le début "normal" de la mousson, qui commence habituellement début juin et dure jusqu’à la fin septembre, des quartiers sont noyés, et les images de voitures ou scooters immergés font la une des journaux. (...)
Apportant environ 70 % des précipitations annuelles du pays, elle provoque aussi régulièrement des inondations, des glissements de terrain et des perturbations majeures dans les grandes villes.
Le dérèglement climatique accentue ce phénomène que les infrastructures du pays ne parviennent plus à contenir.