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Mayotte : trois migrants, dont deux enfants, retrouvés morts suite au naufrage de leur embarcation
#Mayotte #Comores #police #naufrages
Article mis en ligne le 1er octobre 2025
dernière modification le 30 septembre 2025

Au moins quatre embarcations de fortune transportant des migrants ont tenté de traverser le bras de mer entre les Comores et Mayotte dans la nuit de dimanche à lundi. Trois personnes, dont deux enfants, ont péri dans le chavirage de leur "kwassa-kwassa" lundi matin, au large de Mayotte. La route migratoire des Comores vers l’île française de Mayotte, bien que particulièrement dangereuse, reste très empruntée.

Une embarcation de fortune transportant des migrants depuis l’archipel des Comores a chaviré lundi matin au large de Mayotte, entre Longoni (principal port maritime de l’île) et le village de Majicavo.

Si "le bilan est à consolider", la gendarmerie a indiqué que "trois personnes, dont deux enfants, ont été retrouvées mortes, lundi 29 septembre, à Mayotte". Les corps ont été repêchés dans l’après-midi par la brigade nautique de Pamandzi, d’après la même source.

Les forces de l’ordre avaient été alertées vers 9 heures (heure locale) du chavirage de ce "kwassa-kwassa", des barques en bois rudimentaires utilisées par les candidats à l’émigration vers l’archipel français de l’océan Indien. Selon la chaîne Mayotte la 1ère, des recherches en mer et aériennes se poursuivent pour retrouver d’éventuels disparus. (...)

Ce drame intervient alors qu’au moins trois autres tentatives de traversées ont eu lieu dans la nuit de dimanche à lundi entre les Comores et Mayotte. Deux "kwassa-kwassa" ont été interceptés par les forces de l’ordre au petit matin ce lundi avant qu’ils ne puissent accoster, indique le même média. L’une dans le sud de Mayotte par la gendarmerie et l’autre au large de Kani-Kéli (sud-est). Les personnes arrêtées - quatorze hommes, cinq femmes, trois enfants ainsi qu’un nourrisson -, toutes d’origine comorienne, ont été conduites dans un centre de rétention administrative (CRA) en vue d’être reconduites à la frontière.

Un dernier kwassa a également été détecté : il a pu accoster avant l’intervention des forces de l’ordre.

Route migratoire très empruntée et meurtrière (...)