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Libération
Quatre associations du culte musulman portent plainte après la publication d’un sondage Ifop sur les fidèles de l’islam en France
#sondages #musulmans #islamisme #extremedroite
Article mis en ligne le 28 novembre 2025
dernière modification le 27 novembre 2025

Le sondage avait fait grand bruit. Quatre associations du culte musulman ont porté plainte pour dénoncer le manque d’objectivité supposé d’une étude Ifop, ont annoncé ce lundi 24 novembre leurs avocats. Intitulée « état des lieux du rapport à l’islam et à l’islamisme des musulmans de France » et publiée le 18 novembre, cette dernière se concentre sur le rapport des fidèles à l’islam en France. Dans le détail, les Conseils départementaux du culte musulman (CDCM) du Loiret, de l’Aube, des Bouches-du-Rhône et de Seine-et-Marne ont déposé plainte contre X auprès du tribunal judiciaire de Paris.

Les CDCM sont des associations locales, n’ayant pas de lien organique avec le Conseil français du culte musulman (CFCM), ex-instance de représentation de l’islam auprès des pouvoirs publics, tombée en disgrâce en 2021. Selon leurs avocats, Mes Raphaël Kempf et Romain Ruiz, le sondage « viole le principe d’objectivité posé par la loi du 19 juillet 1977 relative à la publication et la diffusion des sondages d’opinion », se « fonde sur des questions orientées » et se « focalise sur des résultats minoritaires mis en avant à des fins polémiques ». Les deux conseils accusent également le sondage distiller « le poison de la haine dans l’espace public » et de renforcer « les amalgames ». (...)

Les CDCM sont des associations locales, n’ayant pas de lien organique avec le Conseil français du culte musulman (CFCM), ex-instance de représentation de l’islam auprès des pouvoirs publics, tombée en disgrâce en 2021. Selon leurs avocats, Mes Raphaël Kempf et Romain Ruiz, le sondage « viole le principe d’objectivité posé par la loi du 19 juillet 1977 relative à la publication et la diffusion des sondages d’opinion », se « fonde sur des questions orientées » et se « focalise sur des résultats minoritaires mis en avant à des fins polémiques ». Les deux conseils accusent également le sondage distiller « le poison de la haine dans l’espace public » et de renforcer « les amalgames ». (...)