
Les discussions indirectes entre Israël et le Hamas, en vue d’un cessez-le-feu, ont été engagées dimanche soir à Doha, au Qatar. Elles se sont achevées sans résultat, selon deux sources palestiniennes. Le président américain Donald Trump a, lui, estimé qu’il existait "de bonnes chances" de parvenir à un accord "cette semaine".
La première session des pourparlers indirects sur un cessez-le-feu dans la bande Gaza qui s’est tenue entre le Hamas et Israël à Doha, au Qatar, s’est achevée sans résultat, ont déclaré à Reuters deux sources palestiniennes au fait de la question.
Les sources ont ajouté que la délégation israélienne ne disposait pas d’un mandat suffisant pour parvenir à un accord avec le Hamas.
Les négociations en vue d’un cessez-le-feu dans la bande de Gaza ont repris dimanche 6 juillet. "Les discussions portent sur les mécanismes de mise en oeuvre" de l’accord et un "échange" d’otages retenus à Gaza contre des Palestiniens détenus en Israël, a indiqué à l’AFP une source palestinienne proche des négociations, qui se font par l’intermédiaire de médiateurs.
Le président américain Donald Trump a estimé qu’il existait "de bonnes chances" de parvenir à un accord. "Nous avons déjà fait sortir beaucoup d’otages, mais en ce qui concerne les otages restants, un bon nombre vont sortir. Nous pensons y parvenir cette semaine", a-t-il déclaré à des journalistes.
Avant de s’envoler pour les États-Unis, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a estimé que sa rencontre avec Donald Trump pouvait "contribuer à faire avancer ce résultat que nous espérons tous". (...)
Le dirigeant israélien avait jugé "inacceptables" samedi les "changements que le Hamas cherche à apporter à la proposition" initialement parrainée par les États-Unis et transmise par les médiateurs qatari et égyptien. (...)
Selon des sources palestiniennes proches des discussions, la proposition comprend une trêve de 60 jours, pendant laquelle le Hamas relâcherait dix otages encore en vie et remettrait des corps de captifs morts, en échange de la libération de Palestiniens détenus par Israël.
Les changements réclamés par le mouvement islamiste, d’après ces sources, portent sur les modalités du retrait des troupes israéliennes de Gaza, des garanties qu’il souhaite obtenir sur l’arrêt des hostilités après les 60 jours, et sur une reprise en main de la distribution de l’aide humanitaire par l’ONU et des organisations internationales reconnues. (...)
26 Palestiniens tués dimanche, selon la Défense civile (...)
Dans la bande de Gaza, dont les plus de deux millions d’habitants, maintes fois déplacés, vivent dans des conditions terribles selon l’ONU et les ONG, 26 Palestiniens ont été tués dimanche par les bombardements israéliens, selon Mahmoud Bassal, porte-parole de la Défense civile.
Interrogée par l’AFP sur les faits rapportés par Mahmoud Bassal, l’armée israélienne a dit ne pas être en mesure de les commenter dans l’immédiat.
Compte tenu des restrictions imposées aux médias et des difficultés d’accès à Gaza, il est extrêmement difficile pour l’AFP de vérifier de manière indépendante les affirmations des différentes parties. (...)
Le président brésilien Lula a accusé dimanche Israël de commettre un "génocide" dans le territoire palestinien assiégé, affamé et dévasté par la guerre. "Nous ne pouvons pas rester indifférents face au génocide perpétré par Israël à Gaza, le massacre de civils innocents et l’usage de la faim comme arme de guerre", a dit Luiz Inacio Lula da Silva lors de son discours d’ouverture du sommet des Brics, à Rio de Janeiro.