
Les pharmaciens se sont joints à la mobilisation syndicale du 18 septembre. Ils étaient près de 500 à manifester à Nancy (Meurthe-et-Moselle) contre la baisse des remises sur médicaments génériques mettant en difficulté la profession.
"On en a marre, les nouvelles lois sont catastrophiques pour la profession surtout les petites pharmacies qui risquent les ruptures de médicaments et par la suite de licencier des préparateurs pour survivre", se révolte Isabelle Laurent, préparatrice en pharmacie dans les Vosges. L’USPO estime que l’arrêté pourrait entraîner la perte d’un emploi par pharmacie, soit près de 20 000 emplois selon ses estimations.
Prescription et injection de vaccin pour 9 € en pharmacie
La réduction des coûts du système de santé explique la mesure prise par le gouvernement, pourtant, les pharmacies font déjà leur possible pour les diminuer. "On peut prescrire la totalité du calendrier de vaccination pour 2 € et faire les injections pour 7 € contre 30 € pour une prescription par un médecin et encore 30 € pour l’injection", illustre François Monnet, président de l’USPO en Moselle. (...)
"L’accès aux soins est menacé surtout au niveau des déserts médicaux là où les pharmacies remplacent le médecin, déclare François Monnet. C’est dommage de licencier alors qu’on croule sous le travail." Il propose d’autres méthodes qui pourraient permettre de préserver les pharmacies comme les médicaments biosimilaires (créés en pharmacie) à l’aide d’ordonnances écrites avec le nom et le dosage des molécules plutôt que d’un médicament. (...)
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