
Dans un tweet, Francesca Albanese, la rapporteuse spéciale des Nations unies sur les territoires palestiniens dévoile qu’en plein génocide à Gaza, Israël est le deuxième État à percevoir, par habitant, le plus de fonds européens, destinés à financer des start-up et autres entreprises innovantes.
C’est Francesca Albanese, la rapporteuse spéciale des Nations unies sur les territoires palestiniens, qui a révélé le pot aux roses dans un message sur le réseau social X (ex-Twitter) le 29 août : Israël est le deuxième État à percevoir, par habitant, le plus de fonds européens, destinés à financer des start-up et autres entreprises innovantes. Il est aussi le cinquième en valeur absolue, avec près de 400 millions d’euros d’aides cumulées.
Il n’aura pourtant échappé à personne qu’Israël ne fait pas partie de l’UE : c’est donc en vertu de son accord d’association avec l’Union qu’Israël peut percevoir cette manne, versée par le Conseil européen pour l’innovation.
Des « innovations » utilisées sur les champs de bataille ?
En plein génocide, quelle part de ces subventions est allée à des « innovations » utilisées sur les champs de bataille de Gaza ou d’ailleurs, s’interroge encore Francesca Albanese, en exigeant que ce programme soit interrompu « immédiatement ». (...)
On n’en prend hélas pas le chemin, le Conseil européen, qui se réunissait le 30 août sur le sujet de l’accord d’association UE-Israël, n’a pas réussi à se mettre d’accord sur un train de sanctions a minima à l’encontre de Tel-Aviv. (...)