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France24/AFP
La Maison Blanche s’enlise dans l’affaire Epstein et cible à nouveau Barack Obama
#USA #Trump #Epstein
Article mis en ligne le 24 juillet 2025

La directrice du renseignement national américain, Tulsi Gabbard, a accusé une nouvelle fois mercredi l’ex-président Barack Obama de "complot" contre Donald Trump et d’avoir orchestré les accusations d’ingérence russe dans l’élection présidentielle de 2016. Pour les démocrates, il s’agit d’une manœuvre politique alors que la Maison Blanche essaie d’éteindre l’incendie autour de l’affaire Epstein.

Alors que l’affaire Epstein continue d’embarrasser l’administration Trump, cette dernière tente de détourner l’attention. La Maison Blanche a redoublé d’efforts, mercredi 23 juillet, pour accuser l’ex-président démocrate Barack Obama de "complot" contre Donald Trump après la première élection de ce dernier en 2016. (...)

Dans la foulée, le ministère de la Justice a annoncé mercredi dans un communiqué la formation d’une unité spéciale afin d’"évaluer les preuves rendues publiques" par Tulsi Gabbard. (...)

La colère gronde en effet depuis plusieurs semaines au sein d’une partie de la base électorale du président, qui n’accepte pas les conclusions d’un memorandum publié début juillet par son administration, selon lequel Jeffrey Epstein serait bien mort d’un suicide et ne tenait pas de liste de clients pour son réseau présumé d’exploitation sexuelle.

Ces partisans de Donald Trump lui reprochent aujourd’hui de revenir sur ses promesses de campagne en faisant preuve d’un manque de transparence. Le président s’en est ouvertement agacé en qualifiant ces soutiens de "stupides".

Signe du malaise au sein du camp présidentiel, les démocrates ont réussi mercredi à convaincre plusieurs républicains d’une sous-commission de la Chambre des représentants de voter pour enjoindre le ministère de la Justice à publier les documents judiciaires du dossier Epstein. (...)

La relation entre Donald Trump et Jeffrey Epstein, deux figures de la jet-set des années 1990 et 2000, a été éclairée par de nouveaux éléments la semaine dernière par le Wall Street Journal, attribuant à l’actuel président une lettre salace adressée au riche financier en 2003.
La Chambre des représentants paralysée

Attaqué en diffamation par Donald Trump, le quotidien new-yorkais a publié de nouvelles révélations mercredi. Selon le "WSJ", le président avait été prévenu en mai par sa ministre de la Justice, Pam Bondi, que son nom apparaissait à plusieurs reprises dans les dossiers de l’affaire Epstein, aux côtés de celui d’autres personnalités de premier plan. Le quotidien précise que "le fait d’être mentionné dans ces documents n’est pas un signe de comportement répréhensible".

"Ce n’est rien d’autre qu’un prolongement des fausses informations inventées par les démocrates et les médias de gauche, exactement comme dans le scandale du Russiagate d’Obama", a réagi le directeur de la communication de la Maison Blanche, Steven Cheung, en référence aux soupçons de collusion entre Moscou et Donald Trump en 2016.

La polémique Epstein continue également de paralyser la Chambre américaine des représentants. Le président républicain de la chambre basse, Mike Johnson, fait en sorte de bloquer tout vote sur une résolution soumise par un élu de son propre camp qui appelle à la publication des documents judiciaires sur Jeffrey Epstein. Avec ce blocage, les travaux des députés sont au point mort depuis plusieurs jours.