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SOS Mediterranée
«  La protection des personnes réfugiées en mer relève de la responsabilité des Etats  » – Jacopo Giorgi, UNHCR
#SosMediterranee #oceanViking #sauvetages #migrants #immigration #solidarite #rescapés #UNHCR
Article mis en ligne le 15 septembre 2025
dernière modification le 12 septembre 2025

Mondialement reconnu pour son rôle dans la protection des personnes «  qui sont à risque de persécutions ou qui fuient des guerres, des situations de violences, des violations des droits humains et qui sont donc contraintes de quitter leur pays  », le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) œuvre également «  auprès de personnes qui se déplacent à travers les voies maritimes, un contexte qui les expose à un grand nombre de risques et de violations  ». Des pirogues africaines tentant de joindre les Canaries aux Rohingyas qui fuient à travers la mer des Andaman en passant par le dangereux passage des îles Comores vers Mayotte ou, bien sûr, la Méditerranée centrale où opère l’Ocean Viking, Jacopo Giorgi explique les enjeux de cette mission qu’il dirige avec conviction.

Jacopo Giorgi est conseiller juridique principal de la Division de Protection Internationale du Haut Commissariat pour les Réfugiés (HCR) depuis 2021. À ce titre, il est le point focal de l’Organisation pour la protection en mer. Dans le passé, il a travaillé avec d’autres organisations internationales et ONG, aux sièges mais également dans le cadre d’opérations, notamment en Italie, en Bosnie-Herzégovine, aux Philippines, au Soudan et en Iran. Il connaît bien le cadre du droit international des réfugiés et des droits humains, mais aussi du droit de la mer, et observe avec inquiétude les multiples manquements au respect de ces principes et textes fondateurs. (...)

Des moyens étatiques et une collaboration renforcée

Les actions de plaidoyer du HCR visent à «  un renforcement des capacités de sauvetage en mer de la part des États, auxquels incombent principalement la protection des personnes réfugiées et migrantes  » mais aussi «  la protection des personnes une fois qu’elles ont été secourues afin qu’elles soient débarquées dans un port sûr où leurs droits fondamentaux et leurs besoins essentiels sont assurés.  »

Citant un ouvrage co-édité par le HCR et l’Organisation maritime internationale, Sauvetage en mer : Guide des principes et des mesures qui s’appliquent aux migrants et aux réfugiés, Jacopo Giorgi souligne que le droit de la mer n’a pas été écrit en tenant compte des situations dramatiques que nous vivons aujourd’hui et est sujet à interprétation de la part des acteurs en mer selon les objectifs qu’ils poursuivent. Il insiste sur l’importance de lire les textes du droit maritime à la lumière des cadres législatifs relativement aux droits humains et aux droits des réfugiés.

«  Il faut que les États coopèrent entre eux mais aussi qu’ils coopèrent avec les acteurs humanitaires sans aucune criminalisation de leur action.  » (...)