Bandeau
mcInform@ctions
Travail de fourmi, effet papillon...
Descriptif du site
Ouest-France
Voici pourquoi l’alimentation végétale réduit 1/4 les risques de cancer
#alimentation #vegetarisme #santé #biodiversité #ecosystemes
Article mis en ligne le 4 octobre 2025
dernière modification le 28 septembre 2025

Manger végétal ne se résume pas à un choix éthique : c’est aussi un vrai atout pour la santé. Les régimes excluant la viande ou d’autres produits d’origine animale ont des effets mesurables sur la prévention de certaines maladies, notamment les cancers. C’est ce que révèle l’étude Adventist Health Study-2, qui a suivi près de 80 000 participants aux États-Unis et au Canada.

Une étude de grande ampleur sur les effets de l’alimentation végétale

Pour mieux comprendre l’impact du régime alimentaire sur la santé, une vaste étude de cohorte, l’Adventist Health Study-2, a suivi 79 468 personnes aux États-Unis et au Canada pendant environ 4 ans. Les participants étaient des Adventistes du Septième Jour, une communauté religieuse connue pour son mode de vie sain : pas d’alcool, pas de tabac, peu de caféine et beaucoup d’activité physique.

La principale différence entre eux se trouvait dans leur alimentation. Dans le groupe, la moitié des personnes était omnivore (50,5 %) et l’autre moitié ne consommait pas de viande, ou d’autres produits d’origine animale (7,6 % de végétaliens, 28,9 % de végétariens, 10 % de pescétariens). (...)

Lire aussi :

 (Vert Eco)
Diabète, cancers… le régime végétarien réduit les risques de développer certaines maladies

Steak fâché. Le régime végétarien, qui exclut la viande et le poisson de l’alimentation, présente plus de bénéfices que d’inconvénients pour la santé, montre une analyse de l’Agence nationale de la sécurité sanitaire. En revanche, il accroît les risques de fractures. Les expert·es abondent de conseils pour éviter les carences.

Diabète de type 2, cancers de la prostate, de l’estomac et du sang ou encore maladies gastro-intestinales. Le régime végétarien permet de réduire le risque de développer de nombreuses pathologies, montre une analyse de l’Agence nationale de la sécurité sanitaire (Anses) parue jeudi.

Attention toutefois, les végétarien·es courent un risque plus élevé de fractures osseuses. Elles et ils peuvent aussi peiner à couvrir leurs besoins en fer, en iode, oméga-3, vitamines B12, et vitamine D — même si, pour cette dernière, l’Anses dresse le même constat pour la population générale. Ses expert·es offrent, dans une autre étude, de nombreuses recommandations pour équilibrer son alimentation et éviter les carences. Parmi leurs conseils : ne pas oublier les lentilles, haricots, céréales complètes, noix, amandes et les laits végétaux ou animaux. (...)

Le régime végétarien est-il bon pour la santé ?

Les personnes qui ne consomment pas de viande – ou d’autres produits d’origine animale – présentent un risque nettement réduit de développer un cancer. Le risque de développer un cancer colorectal diminue de 21 %, celui d’un cancer de l’estomac de 45 %, celui d’un lymphome de 25 % et celui d’un cancer du sein de 31 %.

Les chercheurs n’ont observé aucune augmentation du risque pour d’autres types de cancers plus fréquents. (...)

Quels sont les effets du véganisme sur le corps ?

Chez les personnes végétaliennes, les résultats sont encore plus frappants : leur risque global de cancer est réduit de 24 %, incluant notamment le cancer du sein chez les femmes et, chez les hommes plus jeunes, le cancer de la prostate. Sans oublier que, dans le groupe observé de près de 80 000 participants, seulement 365 cas de cancer ont été recensés parmi les végétaliens.

Pour rappel, le régime alimentaire végétalien exclut l’ensemble des produits d’origine animale : viande, poisson, œuf, miel et lait. Mais cela ne veut pas dire se priver : la cuisine végétale permet de se faire plaisir avec des plats gourmands, tout en étant pratique pour les personnes intolérantes au lactose et adaptée à tous. (...)

ce que nous mangeons influence directement la santé de notre système digestif.

En ne consommant pas de viandes animales transformées, on évite les nitrates, le fer héminique et les toxines générées par les grillades à haute température. À l’inverse, les fruits, légumes, légumineuses et céréales complètes apportent des molécules protectrices, comme les fibres, les antioxydants et les polyphénols, qui réduisent l’inflammation et limitent la croissance des cellules cancéreuses.
Le cas du lymphome

Les personnes qui ne consomment pas de viande ou d’autres produits d’origine animale sont moins susceptibles de développer des maladies auto-immunes, comme le lupus ou l’arthrite rhumatoïde. Ces maladies perturbent le système immunitaire et peuvent favoriser certains cancers du système lymphatique, comme le lymphome. En maintenant un système immunitaire mieux équilibré, les régimes non-omnivores contribuent à réduire le risque de lymphome de 25 %. (...)

Mais les bénéfices ne s’arrêtent pas là : intégrer davantage de légumes, fruits, légumineuses et céréales complètes dans votre alimentation participe à la préservation de l’environnement pour les générations futures, au respect du bien-être animal et favorise ainsi un mode de vie durable. (...)