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France24/AFP/Reuters
Emmanuel Macron va envoyer trois Rafale pour protéger la Pologne après l’incursion de drones russes
#guerreenUkraine #Pologne #OTAN
Article mis en ligne le 12 septembre 2025

Emmanuel Macron a annoncé jeudi l’envoi de trois Rafale pour protéger l’espace aérien polonais après "l’incursion de drones russes". D’autres alliés de la Pologne ont fait des annonces similaires. Varsovie, qui a abattu plusieurs de ces drones la veille avec le soutien de ses alliés de l’Otan, a imposé des restrictions aériennes le long de ses frontières avec la Biélorussie et l’Ukraine.

(...) Plusieurs alliés de la Pologne ont eux aussi promis ou proposé d’envoyer des renforts pour "la police du ciel" de l’Otan. L’Allemagne a ainsi annoncé prolonger sa mission de protection de l’espace aérien polonais de trois mois et doubler le nombre de ses avions de combat. Les Pays-Bas ont décidé d’accélérer la livraison de deux batteries de missiles Patriot, et de déployer des systèmes de défense antiaérienne et anti-drones, avec 300 militaires. La République tchèque va déployer trois hélicoptères Mi-17. Selon Varsovie, les Britanniques vont engager des Eurofighter. La Suède va elle aussi muscler son effort.

Le président américain Donald Trump s’est dit jeudi "pas content de quoi que ce soit dans cette situation", tout en évoquant une possible "erreur" de la part de la Russie.
La Pologne restreint le trafic aérien

L’intrusion des drones dans la nuit de mardi à mercredi est survenue dans un contexte déjà très tendu, à la veille de grandes manœuvres militaires communes russo-biélorusses, baptisées Zapad-2025 (Ouest-2025). Programmées de vendredi à mardi prochain, elles ont conduit la Pologne à fermer sa frontière avec la Biélorussie à partir de jeudi et limiter le trafic aérien à ses frontières orientales. L’agence officielle Belta à Minsk a montré des gardes-frontières déroulant du fil de fer barbelé.

La Russie a demandé jeudi à Varsovie de "reconsidérer la décision prise (la fermeture de la frontière biélorusse) dans les plus brefs délais", dénonçant des "mesures de confrontation" et une "politique d’escalade des tensions".

La Lituanie et la Lettonie ont également annoncé des restrictions du trafic aérien à leurs frontières avec la Russie et la Biélorussie. (...)

Réunion du Conseil de sécurité de l’ONU vendredi

La Pologne, qui a appelé à un renforcement drastique des capacités militaires de l’UE et de l’Otan sur son sol, a saisi le Conseil de sécurité de l’ONU, qui se réunira en urgence vendredi au sujet de l’intrusion de drones.

Cette saisine vise à "attirer l’attention du monde entier sur cette attaque sans précédent menée par des drones russes contre un pays membre non seulement de l’ONU, mais aussi de l’Union européenne et de l’Otan", a souligné le chef de la diplomatie polonaise Radoslaw Sikorski à la radio RMF FM. La réunion doit débuter à 19 h GMT. Parmi les cinq membres permanents disposant du droit de veto au Conseil de sécurité figurent la Russie et la Chine, ce qui exclut tout adoption d’une résolution en la matière.

Le président polonais Karol Nawrocki avait convoqué pour jeudi après-midi une réunion d’un Conseil de la sécurité nationale avec le chef du gouvernement Donald Tusk, les ministres compétents en matière de sécurité, des responsables du Parlement et tous les partis représentés au parlement.

À l’issue de la réunion, Donald Tusk a dit vouloir "coopérer étroitement avec l’Ukraine (...) pour construire une barrière anti-drones aussi efficace que possible". Réunion du Conseil de sécurité de l’ONU vendredi

La Pologne, qui a appelé à un renforcement drastique des capacités militaires de l’UE et de l’Otan sur son sol, a saisi le Conseil de sécurité de l’ONU, qui se réunira en urgence vendredi au sujet de l’intrusion de drones.

Cette saisine vise à "attirer l’attention du monde entier sur cette attaque sans précédent menée par des drones russes contre un pays membre non seulement de l’ONU, mais aussi de l’Union européenne et de l’Otan", a souligné le chef de la diplomatie polonaise Radoslaw Sikorski à la radio RMF FM. La réunion doit débuter à 19 h GMT. Parmi les cinq membres permanents disposant du droit de veto au Conseil de sécurité figurent la Russie et la Chine, ce qui exclut tout adoption d’une résolution en la matière.

Le président polonais Karol Nawrocki avait convoqué pour jeudi après-midi une réunion d’un Conseil de la sécurité nationale avec le chef du gouvernement Donald Tusk, les ministres compétents en matière de sécurité, des responsables du Parlement et tous les partis représentés au parlement.

À l’issue de la réunion, Donald Tusk a dit vouloir "coopérer étroitement avec l’Ukraine (...) pour construire une barrière anti-drones aussi efficace que possible". (...)