Moins d’une semaine après le séisme de la dissolution, les opposants à l’extrême droite battent le pavé à travers la France à l’appel de syndicats, d’associations et de la gauche du Nouveau Front populaire. La manifestation parisienne a débuté place de la République pour rejoindre la place de la Nation. Suivez en direct l’actualité de la campagne des législatives.
Moins d’une semaine après le séisme de la dissolution, les opposants à l’extrême droite battent le pavé à travers la France à l’appel de syndicats, d’associations et de la coalition de gauche du Nouveau Front populaire désignée adversaire n°1 par le patron du RN, Jordan Bardella, en vue des législatives anticipées.
Quelque 640 000 personnes en France, dont 250 000 à Paris, ont défilé lors des manifestations, a annoncé la CGT qui a comptabilisé 182 rassemblements dans tout le pays. D’autres cortèges sont prévus dimanche, selon les syndicats, notamment à Lyon.
La France insoumise s’est offert un regain de tension en dévoilant ses investitures pour les législatives, dont celle d’Adrien Quatennens, condamné pour violences conjugales, mais sans plusieurs figures historiques du parti comme Alexis Corbière ou Raquel Garrido, étiquetés comme frondeurs.
La patronne des Écologistes, Marine Tondelier, s’est dite "extrêmement choquée" par la "purge" au sein de LFI – où plusieurs députés sortants, critiques de Jean-Luc Mélenchon, n’ont pas été réinvestis pour les législatives – et a convoqué les instances de son parti sur le sujet.
Le député sortant de Seine-Saint-Denis Alexis Corbière, non réinvesti par La France insoumise dans sa circonscription où il est élu depuis 2017, a accusé Jean-Luc Mélenchon, dont il fut un temps un des plus proches, de "régler ses comptes".
Le député sortant François Ruffin a vivement critiqué la purge des candidats sortants ayant "une parole libre". "On ne peut pas, pour le pays, prétendre à l’harmonie sur Terre et à la démocratie, et pour le parti, régner par la peur et la brutalité", affirme-t-il dans un post publié sur le réseau social X critiquant sans le nommer Jean-Luc Mélenchon.
L’ancien président de la République François Hollande est candidat socialiste pour le Nouveau Front populaire aux élections législatives dans la 1re circonscription de Corrèze. Une tentative qui s’inscrit dans les pas de celle de Valéry Giscard d’Estaing, seul président de la Ve République à être redevenu simple député après son mandat. (...)