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12 février 2014 Conférence de Presse à 10 h à PARIS, et à 16 h 30 à la préfecture de la Meuse, BAR-LE-DUC où seront présentés Bilan et Compte redu du Débat public, par Christian Leyrit et Claude Bernet.
Article mis en ligne le 10 février 2014

Communiqué à tous les citoyens de France

L’AVIS du panel des 17 citoyens ayant constitué la Conférence de citoyens chargée de se prononcer sur le projet Cigéo peut se résumer en deux phrases :

1 – Il n’y a pas réellement d’urgence à décider du projet Cigéo : “Il faut poser des jalons sur le calendrier.”
2 - Le groupe n’est pas hostile à CIGéo, aux conditions que le temps soit pris pour la réalisation de tests en conditions réelles et grandeur nature, et que ceux-ci puissent fournir des résultats satisfaisants, notamment pour répondre aux questions développées dans les 9 pages de l’AVIS : risques ( incendie... ) - sécurité du personnel – ventilation - dispersion d’éléments nocifs dans l’atmosphère - récupérabilité et réversibilité – transport - mémoire du lieu et du projet – géothermie - veille sanitaire et environnementale - contributions au développement local - coûts et financements

L’ANDRA, bien sûr, va surfer sur tous ces points : l’ANDRA va déclarer qu’elle tient compte des demandes de modification de calendrier, et d’avancement de CIGéo, étape par étape. Mais attention, il est hors de question d’autoriser la construction de CIGéo 1, et on peut avoir de sérieux doutes sur la transformation du Labo 1 en un Labo 2 échelle 1. D’où le slogan :

BURE :
CIGéo 1 : NON
Labo 2 : NON, même si...

Même si, parallèlement on développe les recherches sur d’autres “vraies” solutions pour “maîtriser” la nocivité de ces déchets.
Parce que le milliard d’euros que l’ANDRA vient de recevoir pour continuer les études pendant 10 années seraient mieux employés dans des travaux de recherche à l’échelle internationale pour trouver la solution.

Dans le projet d’enfouissement, ce n’est pas parce que des tests grandeur nature seraient concluants sur 10 ans (version ANDRA), 15 ans (version Denis BAUPIN), un siècle ou trois siècles (version Bernard LAPONCHE), qu’une catastrophe géologique ne pourrait pas intervenir à 10 ans et un jour, 15 ans et un jour, 1 siècle et 1 jour ou 3 siècles et un jour !

On le martèle depuis longtemps : Bure est une impasse, il faut changer la loi. Denis BAUPIN le répète aussi dans les communiqués d’EE-LV, dans ses déclarations aux journalistes. Mais quand va t-il s’y atteler, et avec quels chevaux ?
Et si ce n’est pas lui, qui d’autre ?

Et bien sûr, il faut tout faire pour arrêter au plus vite la production de ces déchets.