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S’il s’agit d’interroger notre capacité à réagir à cette déferlante d’images et d’informations, « le spectateur citoyen émancipé » que nous devrions être, se déclare pris en otage. Une machinerie qui dépasse l’entendement qui rejette la contemplation, l’hallucination et la singularité.
Le propos est d’essayer d’avoir une approche critique face à l’intoxication optique que nous vivons. Nous absorbons les informations et leurs objets sans distance et sommes les vecteurs d’une pornographie de la diffusion (des images), c’est-à-dire, nous faire avaler n’importe quoi, n’importe comment.
À partir de ce constat :
Comment développer une dramaturgie contemporaine à partir de problématiques qui nous habitent ?
Via la technique du cut-up (interviews, chansons, extrait de films, extrait de textes) les sujets abordés sont rassemblés et tentent à contribuer à la cohérence narrative de la pièce en se combinant avec d’autres éléments du théâtre et de la danse (mise en espace des corps et adaptation libre des mots). Ce spectacle se nourrit de références hétéroclites puisées dans le cinéma, les arts plastiques, la musique, la philosophie et propose sans cesse de jouer de l’ambiguïté du vrai du faux, du réel et de l’artificiel.
©v.
« Cette violence d’images est virale : elle opère par contagion, par réaction en chaîne, et elle détruit peu à peu toutes nos immunités et notre capacité de résistance. » Jean Baudrillard, Power Inferno, édition Galilée, 2003, page 72.
Interprètes : Sophie Dalès, Michèle Pédezert, Valérie Pédezert, Carole Vergne
Chorégraphie : Carole Vergne – Lumière : Françoise Libier – Administration : Pascale Garbaye
Production : a.a.O – Coréalisation : TNT – Manufacture des Chaussures et OARA