ette occupation fait suite au 10e démantèlement de campement en 8 semaines dans le quartier de la Chapelle et à la réunion qui s’est tenue à la Mairie de Paris, au cours de laquelle les Réfugiés ont fait part de leur désarroi au cabinet de Mme Hidalgo, sans qu’aucune réaction constructive leur soit apportée.
Les
négociations avec la Mairie de Paris et la Préfecture prévues hier à 18
heures ont été reportées à lundi, sur demande des réfugié(e)s, qui demandent à s’adresser directement à Mme Anne Hidalgo et à un représentant de la Préfecture.
En effet, ils estiment qu’après de longs mois à la rue sans être pris en considération, les pouvoirs publics n’ont pas à leur manifester une telle précipitation sitôt qu’ils ont trouvé un toit, inoccupé de surcroît.
De son côté, la Préfecture a envoyé hier soir vers 22h un huissier sur les
lieux. Les réfugiés sont toujours sous la menace d’une évacuation,
peut-être avec un prétexte sanitaire cette fois-ci. "Mais la rue est-elle un lieu salubre", interrogent-ils ?
La Chapelle en Lutte maintient sa demande
d’ouverture d’un lieu collectif pérenne dans Paris intra-muros et sa
volonté de rester dans le collège en attendant la mise aux normes de ce
lieu.
Ce soir, les Réfugiés et leurs soutiens organisent une fête dans l’enceinte du collège Guillaume Budé, à laquelle ils ont convié tout le voisinage afin de fédérer de la solidarité et de communiquer autour de leur situation. Seront organisés barbecue, concerts, prises de parole, street art, performances.
Vous êtes chaleureusement invités à cet évènement (19h00 - 00h00), qui contribue à lutter contre la volonté d’invisibilisation des demandeurs d’asile de Paris.
LA CHAPELLE EN LUTTE