
Lundi 29 février 2016, la destruction de la partie sud du bidonville de Calais commence. Trois mille cinq cent personnes vont être expulsées en un peu moins de trois semaines et leur habitations détruites, à moins qu’elles n’aient eu le temps de démonter leur cabane et de l’emporter vers la partie nord, où vont se déplacer la plupart des expulsé-e-s.
Des médias sont là, mais tenus à distance par la police, c’est le sous-préfet qui leur raconte ce qui se passe de l’autre côté du cordon de CRS. Tout se passe bien, les gens ne partent que s’ils le veulent bien, les habitations des personnes qui ne veulent pas bouger ne sont détruites.
De l’autre côté du cordon de police, la réalité est tout autre. Canon à eau, gazage, passages à tabac sont utilisés pour faire déguerpir des personnes qui ne veulent pas partir. (...)
la police arrête les personnes qui lui tombent sous la main. Deux bénévoles de L’Auberge des Migrants font ainsi 48h de garde-à-vue et reçoivent une Obligation de Quitter le Territoire Français (une est allemande, l’autre britannique). Le tribunal annule l’OQTF, le tribunal pénal les relaxe puisque le dossier est vide.
La préfecture a fait appel, les deux bénévoles comparaissent donc devant le cour d’appel de Douai ce mardi.
Les personnes qui souhaitent les soutenir sont invitées :
Mardi 6 septembre à 14h à la Cour d’appel, 47 rue Merlin de Douai, à Douai