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A Bordeaux : une marche silencieuse et inter-cultuelle contre le fanatisme
Article mis en ligne le 10 janvier 2015

Deux jours après les événements tragiques survenus dans les locaux de Charlie Hebdo, les représentants des cultes et le Maire de Bordeaux, organisaient une marche silencieuse dans la ville, en mémoire des victimes et pour dénoncer, dans l’unité, toute forme de fanatisme. Une marche silencieuse partie de la rue des douves en direction de la Mairie et dont les rangs ont grossi au fil de la progression du cortège. De plusieurs centaines de personnes du côté du Marché des Capucins, c’est largement plus de 1000 participants qui étaient unis dans le recueillement sur le parvis de l’Hôtel de ville, avant d’entonner d’une seule voix, une Marseillaise spontanée.

"Tous unis contre le fanatisme", le message sur la banderole qui ouvrait le cortège des manifestants silencieux ne pouvait être plus limpide. Au deuxième rang de cette marche, Alain Juppé, Maire de Bordeaux, entouré des représentants bordelais des cultes. Parmi eux, Tareq Oubrau, Grand Imam de Bordeaux, Monseigneur Ricard, Archevêque de Bordeaux, La Pasteure Valérie Vali, le Rabbin Emmanuel Valency, mais aussi des représentants de l’Eglise orthodoxe ou encore du culte bouddhiste. Un cortège qui a marqué un temps d’arrêt et de recueillement devant les édifices religieux croisés sur son parcours : la Grande Synagogue de Bordeaux, le Temple du Hâ et la Cathédrale Saint-André.

"Le refus d’amalgamer"Derrière la banderole et la rangée des officiels, le cortège non seulement multi-cultuel, mais aussi multi-culturel de tous âges et conditions sociales confondues, était bien déterminé, comme l’ont exprimé les représentants des cultes à la fin de la marche, à montrer leur attachement aux « principes républicains de liberté, d’égalité, de fraternité et de laïcité » et leur « rejet total de toute forme de violence, notamment lorsqu’elle touche les innocents et les symboles de la République ». Des propos partagés dans une déclaration commune appelant par ailleurs, « au refus d’amalgamer » (...)