
À Montréal, les habitants investissent les toits bétonnés pour construire des serres, faire pousser des plantes potagères, tropicales ou médicinales. Une effervescence qui permet de développer des projets sociaux, éducatifs ou scientifiques, et de se réapproprier l’espace urbain...
...« C’est une porte d’entrée à une foule de sujets, explique Gaëlle d’Alternatives. Via l’agriculture urbaine, on peut parler de souveraineté alimentaire, d’OGM, de qualité des semis, d’îlots de chaleur. Mais on peut aussi entrer dans des questions sociales, comme l’isolement, l’inactivité chez les jeunes ou le détachement envers l’alimentation ». « Le jardin crée un tissu social, une vie de quartier. Les gens sont moins isolés », poursuit Sophie Rémy. Pour elle, l’agriculture urbaine invite à un changement de système culturel, économique et social....
...Prochaine étape pour les jardins sur les toits : passer à des projets à plus grande échelle....