Le monde ouvrier est le premier à être confronté à l’immigration et le système capitaliste, accentué par la crise, le force à chercher un bouc émissaire. Ne voyant pas d’issue à leur sort et ayant l’impression d’avoir été abandonnés par la gauche, les électeurs populaires en sont venus à soutenir la droite capitaliste parce que celle-ci prétend arrêter ou limiter l’immigration.
Ainsi l’ouvrier qui vote pour la droite se retrouve à soutenir des politiques libérales qui détruisent l’emploi, la fonction publique et baissent l’impôt des plus riches. Politiques qui ont déjà été mises en place dans les pays du sud, et qui sont responsables en bonne partie de l’immigration des populations, qui fuient la misère engendrée par ce système. La majorité des gens ne partent pas de chez eux par plaisir, mais pour trouver ailleurs de quoi vivre.
L’effet boomerang est que les plus pauvres, en soutenant le régime capitaliste de droite, sont confrontés à davantage de misère et de pauvreté. Ils sont en concurrence avec les migrants qui font face aux mêmes difficultés. La misère entrainant la délinquance et le racisme, la droite joue sur une autre corde : la sécurité ! Les causes de l’insécurité dont les premières victimes sont les pauvres vivants dans ces quartiers sont d’abord l’insécurité sociale et le manque de travail. Mais pour des raisons électorales il est facile de stigmatiser une partie de la population. Diviser pour régner, la droite l’a compris depuis longtemps !
Le FN avec des déclarations pseudo-sociales en faveur « des petits et des sans grades » défend un programme ultra libéral et répressif. « Faire vibrer la fibre patriotique, la préférence nationale », sous couvert de bonnes paroles, le FN se sert de la division des plus pauvres. En clair quel que soit son vote le travailleur est perdant ! La droite et l’extrême droite ont toujours été du coté du patronat. (...)