
Le Parlement européen veut mettre son grain de sel dans Acta, le futur traité anti-contrefaçon qui liera bientôt l’Union européenne, les USA, le Canada, ou la Corée du Sud.
On se souvient des débats en France sur la loi Hadopi, destinée à lutter contre le téléchargement illégal. Avec ACTA, comme Anti-Conterfeiting Trade Agreement, il s’agit là aussi de protéger les droits d’auteur, à l’échelle de la planète. Cet accord commercial, qui se négocie en ce moment dans une discrétion quasi-totale, inquiète les députés européens, qui réclament plus de transparence. Va-t-on, par exemple, obliger les fournisseurs d’accès à internet à livrer des informations sur les téléchargements effectués par leurs clients ? Pour l’écologiste Sandrine Bélier, l’équilibre entre droits des citoyens et droits des créateurs reste très fragile, les dirigeants politiques veulent contrôler l’espace de liberté mondialisé offert par internet.
Autre souci des eurodéputés, l’accord ACTA pourrait également limiter la production de médicaments génériques...