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ATTAC/CADTM Maroc refuse le nouvel accord de libre-échange (ALECA) entre le Maroc et l’Union européenne
Article mis en ligne le 28 juin 2013
dernière modification le 25 juin 2013

(...) Nous ne pouvons donc que dénoncer l’opacité qui accompagne une nouvelle fois le démarrage de ces nouvelles négociations. D’une part, les termes précis du projet d’accord ne sont connus, ni du grand public, ni de la presse, ni des représentants élus. En outre, elles sont engagées alors même que le bilan global du précédent accord, signé en 2000 est déjà clair.

Le déficit structurel de la balance commerciale du Maroc s’est aggravé, avec le déclenchement de la crise dans la zone euro, passant de 98 milliards de dirhams en 2006 à 198 milliards de dirhams en 2012. Ce qui a alourdi le déséquilibre de la balance courante qui est passé d’un solde positif de 12 milliards de dirhams en 2006 à un déficit de 83 milliards de dirhams en 2012 (10% du PIB).Les accords de libre-échange (ALE) ont contribué au déficit commercial. Le déficit commercial du Maroc dans le cadre des ALE avec l’UE a atteint 45,4 milliards de dirhams en 2011. Ce déficit global dans le cadre des ALE est dû principalement au poids des importations. Ainsi « près de 57% de nos importations en demi-produits se font dans le cadre des ALE, et, 47,3% de nos achats à l’extérieur des produits finis d’équipements industriel bénéficient des accords » (ministère des finances). On assiste à une érosion dramatique de l’emploi industriel, estimée à 24 mille emplois perdus par an entre 2009 et 2011, ce qui ne fait qu’approfondir la crise de l’emploi que vit notre pays. Notre alimentation devient de plus en plus dépendante de l’extérieur, les exportations des produits alimentaires (hors produits de mer) ne couvraient que 36% des importations en 2012. (...)