
Le Premier ministre grec, Alexis Tsipras, a affirmé ne pas croire en l’accord conclu à Bruxelles. Il demande toutefois au Parlement de voter mercredi en faveur du texte afin d’écarter définitivement le spectre d’un "Grexit".
(...) "J’assume mes responsabilités pour toute erreur que j’ai pu commettre, j’assume la responsabilité pour un texte auquel je ne crois pas mais je le signe pour éviter tout désastre au pays", a-t-il déclaré lors d’une interview à la télévision publique grecque ERT. (...)
Faisant valoir que les efforts budgétaires exigés par les créanciers valent mieux que de nouvelles coupes drastiques, il a souligné que la Grèce n’avait pas d’autre choix que de mener les réformes prévues pour écarter définitivement le spectre d’un "Grexit".
Fronde à l’aile gauche de Syriza
"Nous nous sommes battus pour ne pas avoir à baisser les salaires et les retraites", a insisté Alexis Tsipras, qui doit calmer la fronde de l’aile la plus à gauche de son parti, Syriza, dont plusieurs dizaines de députés pourraient voter, mercredi 15 juillet, contre le texte. "La triste vérité, c’est qu’on nous a imposé cette voie à sens unique", a-t-il ajouté.
Alexis Tsipras a par ailleurs laissé entendre que les banques du pays, fermées depuis le 29 juin, pourraient le rester encore au moins un mois. "L’ouverture des banques dépend de l’approbation de l’accord, qui aura lieu dans un mois", a-t-il constaté à la télévision publique ERT, (...)