
La crise politique, sociale, environnementale, culturelle, sans précédent, qui affecte la France, comme l’Europe et le reste du monde, serait nous dit-on soluble dans la « croissance verte ». Le tsunami vert des élections européennes confirmerait le constat. L’enjeu est historique. Le nouveau capitalisme vert s’y prépare avec allégresse. Au vu des périls, imminents, quand les « grands récits » ne font plus recette au niveau national, seule une mobilisation sans précédent, au plus près des territoires, qui engage à de nouvelles coalitions d’intérêts associant toutes celles et ceux attachés à l’hypothèse d’un monde vivable, apparaît de nature à repousser le spectre d’une nouvelle catastrophe annoncée
...Sauf à s’y atteler d’urgence, demain Veolia, Suez et Saur vont achever de faire main basse sur l’eau potable, l’eau agricole, les eaux de baignade, les eaux souterraines, l’énergie renouvelable, la biomasse, la biodiversité…, la liste est infinie....