
À l’initiative de Brice Hortefeux, six autres associations ont désormais accès aux centres de rétention.
Comme une antichambre avant l’expulsion, les centres de rétention administrative accueillent chaque année quelque 35 000 sans-papiers. Certains y passent un jour, d’autres trente. Tous font l’objet d’un arrêté de reconduite à la frontière. Et pourtant, seulement un tiers sont finalement expulsés selon la Cimade, l’unique association jusqu’ici en charge de l’assistance juridique auprès de ces migrants retenus. Beaucoup sont relâchés par les juges administratifs, qui donnent suite aux recours formés par ces migrants avec l’aide de la Cimade.
Cet activisme a fini par irriter Brice Hortefeux, lorsqu’il était ministre de l’Immigration.
...« Nous espérons que ces associations sauront faire preuve de l’indépendance et de la détermination nécessaires pour mettre en œuvre une action de défense des droits des étrangers », a lancé, amère, la Cimade dans un communiqué. Avec le soupçon que ces nouvelles associations se montrent moins pugnaces.