
C’est sous ce titre que SUD-Ouest a rendu compte de la réunion du groupe local Girondin dans sa livraison de dimanche 29 décembre 2012. (...)
Groupe de pression formé d’élus, de personnalités et de citoyens, et comptant 1 500 adhérents et plus de 5 000 sympathisants, Anticor affirme « qu’il est possible de faire de la politique autrement, sans pratiquer le clientélisme et en écartant de la scène politique tous ceux qui ont commis des délits dans l’exercice de leurs fonctions ».
Au-delà des partis
S’affirmant au-delà des partis, l’association tend à fédérer les initiatives, à médiatiser les affaires et à proposer une charte d’éthique à chaque élection. Aux dernières législatives, 600 candidats l’ont signée.
Un groupement local (il y en a 34 en France) est une instance décentralisée qui n’a pas d’autonomie au sens juridique du terme, mais qui a vocation de diffuser dans le département des valeurs partagées, de recenser les problématiques locales et de s’ériger en force de proposition.
Le groupe Anticor 33, créé en juin 2011, formé de compétences très diverses, a entamé une réflexion sur les caractéristiques du département en matière de prévention et de lutte contre la corruption.
Son responsable, Norbert Guillot, reçoit de nombreuses demandes de citoyens qu’il classe en trois catégories : des appels au secours « de ceux qui ne savent plus à quel saint se vouer », des saisines concernant des communes de moins de 3 500 habitants ou correspondant à des anomalies de gestion, et enfin les « lanceurs d’alerte ». (...)