
Le 1er janvier 2012, la nuit de la Saint-Sylvestre, Wissam El Yamni est interpellé par des policiers clermontois. La violence de l’arrestation le plonge dans le coma ; il succombera à ses blessures 9 jours après. Dernier rebondissement en date, l’audience pour qui devait originellement avoir lieu le mardi 24 mars avait été reportée en raison du COVID 19. Nous venons d’apprendre qu’elle aura lieu finalement le mardi 9 Juin à 9h00 devant la chambre d’instruction de Riom. En conséquence, le comité de soutien appel à un rassemblement dès 9h00 devant le tribunal
(...) Pour rappel :
Dans notre affaire la police des polices de Lyon n’a pas récupéré les photos des médecins du CHU de Clermont-Ferrand alors qu’elle avait la mission donnée par la juge d’instruction de prendre le dossier médical. Alertés par le CHU lui même nous nous sommes organisés pour que les photos soient envoyées directement à la juge sans passer par la police des polices. Premier doute sur la confiance que l’on puisse porter sur la police des polices.
Dans notre affaire la police des polices s’est auto-administrée une expertise technique alors qu’elle n’est pas habilitée pour cela. Cette expertise technique visait à dater les photos numériques présent dans l’ordinateur du capitaine de la police judiciaire. On accuse le capitaine de la police judiciaire d’avoir antidaté des photos pour dissimuler des marques de coups et d’avoir ainsi influencé les uns et les autres en minorant les blessures. (...)
Une contre-expertise technique réalisée par un vrai expert technique montrera finalement que l’ordinateur a été formaté après que la chambre d’instruction de Riom avait demandé de récupérer les photos de l’ordinateur du capitaine de la police judiciaire pour les dater. C’est à dire au moment même où la police des polices s’était accaparée l’ordinateur. Troisième doute sur la confiance que l’on puisse porter sur la police des polices.
La police des polices avait affirmé que la vidéo de la salle des geôles ne montrait rien d’intéressant. Nous avons alors visionné ces vidéos, elle montre que des témoins voient ce qu’il se passe dans le couloir du commissariat. Elle montre aussi des témoins sous le choc de ce qu’ils voient. Elle montre aussi l’un des deux policiers impliqués directement dans la mort de Wissam en jouissance passant devant la caméra. Quatrième doute sur la confiance que l’on puisse porter sur la police des polices.
L’ensemble de ces éléments est vérifiable objectivement par des magistrats honnêtes. (...)