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Appel du Comité Valmy : Hollande et Fabius doivent entendre la volonté de paix du peuple de France envers la Syrie !
Article mis en ligne le 14 septembre 2013

Conséquence de l’initiative russe proposant la neutralisation et l’abandon des armes chimiques syriennes que les agresseurs étasuniens de la Syrie et leurs agents compradores français, ne pouvaient pas refuser sans se démasquer, la perspective des bombardements contre la République Arabe Syrienne a reculé.

Le Comité Valmy est membre de la Coordination pour la Souveraineté de la Syrie et contre l’ingérence étrangère. Il soutient l’Etat, le peuple héroïque et le gouvernement syriens dans leur lutte pour l’indépendance nationale, la laïcité et contre la barbarie takfiriste.

Favorable au droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, il s’oppose à toute ingérence étrangère et en premier lieu à celle de la France, dans les affaires intérieures de ce pays avec le peuple duquel les Français ont de nombreuses affinités.

Le Comité Valmy exprime sa satisfaction en prenant acte du fait que, pour le moment du moins, les dirigeants américains et Français ne peuvent plus mettre en pratique leur décision de développer une escalade significative, à travers des bombardements méthodiques de la Syrie, de l’agression qu’ils mènent contre ce pays depuis deux ans et demi.

Cette escalade prévue et planifiée depuis longtemps de la guerre américaine, devait être facilitée par la campagne médiatique intense, généralisée et mensongère concernant l’utilisation de gaz sarin par le gouvernement syrien qui, contrairement aux terroristes, n’avait nul besoin d’y recourir.

En France comme aux USA, cette manipulation médiatique n’a pas totalement fonctionné car la mémoire collective des peuples garde le souvenir des épisodes guerriers précédents et en particulier, celui de Colin Powell, agitant sa petite fiole de poudre de perlimpinpin à l’ONU, pour diaboliser Saddam Hussein.

Ainsi le peuple de France très majoritairement refuse cette guerre qui ne saurait être celle de notre pays et qui est contraire à ses intérêts. (...)