
Après seulement une semaine du blocage de Twitter, c’est au tour de YouTube de subir le même sort en Turquie. Le gouvernement Turc est prêt à sacrifier la liberté d’expression et d’information pour préserver ses intérêts. Le tribunal d’Ankara ne semble pas partager la même vision des choses, puisqu’il vient tout juste d’invalider la décision de blocage la semaine dernière de Twitter, mais l’autorité responsable de la fermeture a 30 jours pour se plier à cette décision.
(...) Les raisons de ces deux blocages successifs sont uniquement dues à des thématiques politiques, puisque le gouvernement turc cherche par tous les moyens à faire taire, les rumeurs propagées par certains activistes politiques, mais également pour empêcher qu’un enregistrement téléphonique ne soit diffusé publiquement. Dans cette conversation, on entend le ministre des affaires étrangères s’entretenir avec le chef des services de renseignements pour évoquer un scénario d’entrée en guerre avec la Syrie. (...)