
La société de VTC promet d’agir pour la sécurité des femmes après qu’un de ses chauffeurs indien est accusé de viol. Ce n’est pas la première controverse pour Uber, ce qui ne l’empêche pas de lever des sommes record.
Malaise pour Uber en Inde. La société de VTC a été interdite par les autorités de transports de New Delhi, après qu’un de ses chauffeurs a été accusé de viol par une cliente. Selon les premiers éléments de l’enquête, le suspect avait déjà été poursuivi pour viol - et acquitté, dit-il - trois ans plus tôt. Et la police locale a mis en cause Uber pour n’avoir pas mené de vérification sur les antécédents de ses chauffeurs.
Le patron de la start-up californienne, Travis Kalanick, a réagi par un communiqué, en indiquant collaborer avec les autorités pour mener, à l’avenir, de telles vérifications. Et il promet « de travailler étroitement avec des organisations impliquées dans le domaine de la sécurité des femmes à New Delhi et dans le pays, et d’investir dans le développement technologique pour faire en sorte que New Delhi devienne une ville plus sûre pour les femmes ».
L’affaire relance une fois encore le débat sur les violences sexistes en Inde, deux ans après le viol collectif dans un bus à New Delhi. Les cas de viol dans la capitale ont augmenté d’un tiers au premier trimestre 2014 par rapport à l’année précédente, selon des données récemment publiées par la police.
Et Uber, pour avoir fermé les yeux sur le profil de ses chauffeurs, n’est pas épargnée par les critiques. (...)