
Ca fait déjà pas mal de temps que les collèges se sont mis à la biométrie en demandant à leurs élèves de se soumettre à un relevé d’empreinte palmaire en début d’année. Le but ? Contrôler l’entrée du réfectoire à l’aide d’une borne sur laquelle les gamin-es sont invité-es à poser leur main. Un geste pas anodin.
Alors que la criminalisation du refus de signalétique [1] est un processus déjà bien avancé en France, l’Etat habitue ses sujets dès le plus jeune âge à se soumettre au fichage biométrique.
La CNIL encadre sagement tout ça, et les collèges sont tenus de respecter les refus éventuels des parents en fournissant aux élèves une carte ou un badge pour manger malgré tout à la cantine.
A Jolimont, la principale Florence Lapeyre prévient les parents d’élèves : celles et ceux qui refusent de se plier à l’exercice mangeront cette année en fin de service.
En attendant la condamnation pour refus de signalétique... ?