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CADTM
Belgique : Dexia : changer radicalement de cap !
Article mis en ligne le 14 mai 2014

(...) L’AG de Dexia se déroule à Bruxelles ce mercredi. Les collectifs CADTM et ATTAC saisissent l’occasion de rappeler que les citoyens continuent de payer la facture des sauvetages bancaires et qu’il est impératif d’exiger l’annulation de ces dettes « illégitimes ».

Ce mercredi 14 mai se tient l’Assemblée générale de Dexia, cette banque qui a déjà été sauvée trois fois par le gouvernement depuis 2008 alors qu’elle n’abrite aucun dépôt d’épargnant (Belfius ne fait plus partie de Dexia). L’État qui est le principal actionnaire a déjà injecté 9 milliards d’euros dans cette banque moribonde et ce n’est pas près de s’arrêter. Son directeur général, Karel De Boeck, déclarait en avril dernier qu’« il est possible que Dexia redemande 1 à 2 milliards d’euros à l’État. »
Alors que le gouvernement applique des mesures d’austérité qui frappent la population, cette déclaration n’a pourtant suscité aucune réaction de la part des candidats aux élections. A croire que le politique ne peut rien faire pour empêcher que les citoyens paient la facture de ces sauvetages bancaires à répétition. Pourtant, des alternatives existent. Elles passent par l’annulation de la garantie accordée par la Belgique aux dettes de Dexia. En effet, cette garantie sert de prétexte aux dirigeants de la banque et au gouvernement pour justifier les recapitalisations de Dexia.
Comment en est-on arrivé là ? En 2011 et 2012, le gouvernement a pris en toute illégalité deux arrêtés engageant la Belgique à garantir avec la France les dettes de Dexia juqu’en 2031. (...)

Vous pouvez prêter les yeux fermés à Dexia car la population sera toujours là pour vous rembourser si Dexia ne paye pas ses dettes. L’État vous les réglera dans les cinq jours ouvrables qui suivent votre demande même si ces dettes ont été contractées de façon illégale et même si Dexia a pris des risques en continuant à spéculer. C’est écrit noir sur blanc à l’article 2 de la Convention de garantie signée par le ministre des Finances le 24 janvier 2013 (...)