
La Cour constitutionnelle a abrogé la loi sur la rétention de données du 30 juillet 2013. C’est la loi qui prévoit que les données des communications téléphoniques et électroniques doivent être conservées pendant une année à des fins de détection et de poursuite de faits délictueux.
Selon la Cour, la loi contrevenait aux principes d’égalité, de non-discrimination et de droit au respect de la vie privée. L’affaire avait été portée devant la Cour par l’Ordre des avocats francophones et germanophones, la Ligue des droits de l’homme et la Liga voor Mensenrechten.
Elles estimaient que la loi enfreignait le droit à la confidentialité des citoyens. Selon l’Ordre des avocats francophones et germanophones, la loi recelait une violation potentielle du secret professionnel, qui est à la base de la relation de confiance entre l’avocat et son client. (...)
La Cour constitutionnelle a suivi les conclusions de la Cour européenne et est donc arrivée à la conclusion que la loi belge devrait être abrogée.