
Alexandre Benalla a toujours un pied à la présidence de la République. L’ancien collaborateur d’Emmanuel Macron a rencontré, fin mai, dans un grand hôtel parisien, le nouveau président de Guinée-Bissau en compagnie d’un membre actuel de l’état-major particulier de l’Élysée. L’homme en question est Ludovic Chaker, un ancien militaire qui fut le premier secrétaire général du mouvement En Marche en 2016. (...)
Ancien militaire du 44e régiment d’infanterie et réputé proche des milieux du renseignement, Ludovic Chaker est, avec Alexandre Benalla, l’un des premiers hussards de la macronie. (...)
Interrogé par Mediapart, le président de Guinée-Bissau a confirmé la rencontre avec Alexandre Benalla et Ludovic Chaker, tout en restant évasif sur le contenu exact des discussions. (...)
Le président bissau-guinéen a par ailleurs assuré qu’Alexandre Benalla ne s’était pas présenté comme un émissaire d’Emmanuel Macron.
Selon nos informations, la cellule diplomatique de l’Élysée n’a pas été informée de l’entrevue du duo Benalla-Chaker avec le général Embaló, ni en amont ni en aval. (...)
Contactée, la présidence de la République n’a pas répondu à nos questions. (...)
Après son départ de l’Élysée, la commission de déontologie de la fonction publique (CDFP), en charge du contrôle des départs des agents de l’État vers le privé, a interdit à Alexandre Benalla d’entretenir toute relation professionnelle avec des collaborateurs de l’Élysée et avec des services publics de sécurité français et des autorités publiques étrangères pour une durée de trois ans, soit jusqu’au 1er août 2021 (...)