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CHOMAGE : fliquer les chômeurs afin de les radier !
Article mis en ligne le 22 mai 2015

La décision a été prise : Lors du conseil d’administration du 15 avril 2015, Pôle emploi a décidé de mettre le paquet sur le flicage des chômeurs : « Tous les demandeurs d’emploi sont susceptibles d’être contrôlés », de manière « ciblée », « aléatoire » ou suite à un signalement. 200 agents seront recrutés prochainement pour cette noble tâche, pour une mise en œuvre dans toute la France dès le mois d’août. L’objectif ? En radier un sur sept, comme ce qui s’est passé en Poitou-Charentes, « région pilote » dans le contrôle des chômeurs. Et aussi, bien entendu, mettre la pression sur les chômeurs pour les pousser à accepter des emplois toujours plus précaires et mal payés.

Bien sûr, pas de panique, les contrôles c’est pour les pauvres, pas pour les riches et les puissants. Le changement, ce n’est pas pour maintenant ! Ainsi, en parallèle à la mise en place de la brigade de « police des chômeurs« , on est scandalisés en constatant une baisse des effectifs aux impôts et à l’inspection du travail, affectés aux contrôles des riches et des puissants.

Remercions quand même Valls et Hollande, car certains vont évidement continuer à échapper aux contrôles (...)

Mais, au fait, à quoi ça sert, le contrôle des chômeurs ? Alors que le chômage a explosé et que le nombre d’offres d’emploi décentes est dérisoire, Pôle emploi choisit, encore et encore, de pointer du doigt les victimes de la crise. Ainsi, si les chômeurs ne trouvent pas de boulot, ce serait de leur faute. Il faudrait ainsi continuer à harceler les chômeurs, en leur demandant de rendre des comptes sur leurs démarches, encore et encore. Il faudrait que les chômeurs montrent « patte blanche » afin de faire valoir leur statut de « bon pauvre » qui leur donne droit à une allocation de misère.

Pendant ce temps, on continue à déverser des flots d’argent aux grosses entreprises sans contrepartie et sans aucun contrôle et, évidemment pas questions d’embaucher des agents du fisc pour pourchasser les fraudeurs coupables de faire disparaitre 80 milliards d’euros par an : on ne va quand même pas embêter les riches, tandis que ces salauds de pauvres (...)