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COMMUNIQUE du DAL 33
12 juillet 2013, 18h30
Article mis en ligne le 20 juillet 2013

En tout premier lieu, le D.A.L 33 tient à rectifier les informations circulant dans les médias concernant l’occupation par des familles sans logis d’un immeuble situé rue Planterose à Bordeaux.

Il tient à rappeler :
 que cinq familles sans abri, dont 10 enfants de 1 à 16 ans, et une femme enceinte de 7 mois, occupent cette maison depuis trois semaines, avec le soutien du D.A.L 33 ;
 qu’avant d’occuper cette maison, le D.A.33L a sollicité régulièrement les autorités compétentes et rencontré le Préfet à plusieurs reprises, lequel a refusé de mettre sur pied une solution d’hébergement pour ces familles ;
 qu’avant l’installation des familles, des photos et un inventaire complet ont été réalisés. C’est pourquoi le D.A.L33 peut attester que cet immeuble, vide depuis au moins 6 mois, ne contenait pas d’objets - vêtements, drap, bijoux, papiers, tableaux, photos...-, que l’état intérieur du bâtiment était plus que défraîchi et que les sanitaires et les douches étaient défectueux.

Tous ces éléments nous ont amenés à penser qu’il était impossible que ce logement soit occupé, encore moins par une dame âgée isolée.

Ceci nous a d’ailleurs été confirmé par la propriétaire elle-même qui, lors de premiers échanges téléphoniques, a indiqué au D.A.L33, en présence de la police, qu’elle ne comptait pas rentrer chez elle avant le mois de septembre et que les familles pouvaient occuper son bien à la condition de prendre soin des lieux.

Face à cette situation particulière, les habitants, loin de vouloir spolier cette dame, ont proposé, par l’intermédiaire du D.A.L33, de régler les factures d’eau et d’électricité relatives à leur occupation.

Il semble que la posture de la famille ait changé radicalement entre ces premiers échanges et sa visite le 11 juillet.

Il n’a jamais été dans les modes d’action du D.A.L de priver des propriétaires de la jouissance de leur bien, le D.A.L revendiquant avant tout la réquisition de bâtiments publics. Ainsi, avant même la visite très médiatique de la famille, il avait été décidé de libérer cette maison, dès lors que des solutions d’hébergement auraient été mises en place.

Aujourd’hui, tous les pouvoirs publics, du Préfet de la Gironde au Ministre du Logement, sont saisis de ce dossier.

Nous tenons à souligner les menaces physiques, propos racistes et insultes dont ont été victimes les familles et les membres du D.A.L, menaces qui ne font que s’amplifier depuis l’article paru ce jour dans le quotidien Sud Ouest.

Le D.A.L 33 s’est fixé pour mission d’aider les gens à la rue et/ou en situation de mal logement quel que soit leur nationalité.
Il n’a concrètement aucun pouvoir pour résoudre ces situations de détresse qui ne sont que la conséquence de la démission des pouvoirs publics locaux comme nationaux.

Nous espérons qu’une solution durable soit trouvée dès ce soir pour les familles de la rue Planterose, afin que TOUS bénéficient d’un toit, car un toit c’est un droit