
NON AU RACKET MUNICIPAL !
NON À L’IMPÔT STATIONNEMENT !
NON AU FLICAGE DE NOS DÉPLACEMENTS !
Annoncé et tenu malgré l’incrédulité de certains, qui misaient sur l’évaporation des volontés et des énergies à la veille des vacances, le sit-in citoyen a réuni une nouvelle fois de nombreux résidents et commerçants à la mairie… ou plus exactement devant, les forces de police nationale et municipale ayant été ostensiblement mobilisées pour la circonstance ! A savoir une action parfaitement pacifique en réponse aux carences municipales en matière de consultation et tout simplement de démocratie, et dont l’autisme vis-à-vis de la majorité citoyenne ne trouve son pendant que dans les petits arrangements entre amis… des rues qui votent « bien », par exemple. Et aussi l’étalage de forces policières, donc…
une partie de l’équipe municipale, présente à la mairie… contrairement au maire, dont le cumul des casquettes l’en éloigne beaucoup trop souvent au goût des Talençais. s’est résolue à recevoir une délégation d’une quinzaine de représentant/es des trois premières zones taxées. Un compte-rendu est en cours de rédaction et sera très prochainement mis à disposition… mais qu’on se rassure si on croyait manquer quelque chose dans l’attente : il n’en est absolument rien ! La municipalité, arc-boutée sur son projet, pas davantage capable d’entendre ses concitoyens les jours de soleil que les autres, s’est simplement résoute à envoyer au « charbon » quelques élu/es pour rabâcher les mensonges municipaux quant à la vérité du projet et de ses motivations réelles, répéter en boucle qu’elle a « écouté les objections »… et confirmer qu’elles ne les a pas entendues.
Les adjoints et élus présents, de toute façon sans quelconque mandat pour annoncer quoique ce soit de nouveau, ont ainsi joué les fusibles et rempli leur rôle d’interface… pour pouvoir dire qu’ils l’ont fait. Ils ont donc écouté mais pas entendu, argumenté ou plutôt bonimenté, reconnu quelques torts pour aussitôt accuser les Talençais/es présent/es de vouloir « imposer leur solution » – le comble absolu ! – et surtout transmis une fin de non-recevoir au nom de… comment le dire sans s’esclaffer ni s’étouffer… au nom d’une « expérience »… si, si… qui serait en fait la vraie vérité profonde fondamentale sous-jacente du projet ! Ce qui, on en conviendra, à 750 000€ la subvention au laboratoire (anti-)social, ou plutôt à une entreprise privée, fait un peu cher l’expérience… mais puisque cette « expérimentation » serait mère de toutes les vertus dont le projet n’arrive pas à éblouir le citoyen, il faudra se contenter de cette « explication » jusqu’au prochain épisode ! Mais des épisodes, il ne devrait pas en manquer dans ce feuilleton de bas-étage…
ILS INSISTENT ? NOUS AUSSI !
Après les demandes de remise à plat pour permettre une réelle concertation, qui aurait dû être le point de départ logique de tout projet de cette ampleur et aurait « expérimentalement » coûté bien moins cher, vient donc le temps d’exiger concrètement une consultation sur des bases constitutionnelles et juridiques. Ce sera donc l’objet de démarches précises ces prochains jours, adossées à la consultation de conseils juridiques à propos de différents aspects du projet. Sans pour autant abandonner, évidemment, l’expression citoyenne directe ! (...)