Bandeau
mcInform@ctions
Travail de fourmi, effet papillon...
Descriptif du site
Usbek et Rika
COP23 : Greenpeace lance une fausse opération immobilière qui parie sur le réchauffement climatique : « Je veux permettre aux gens de s’enrichir grâce au réchauffement climatique »
Article mis en ligne le 11 novembre 2017
dernière modification le 10 novembre 2017

[ALERTE FAKE NEWS (mise à jour le 9/11/17 à 18h15) : L’article qui suit est évidemment une pure fiction. Artefact et Greenpeace ont imaginé le projet d’un entrepreneur sans vergogne prêt à s’enrichir grâce aux catastrophes climatiques. Pourquoi une telle opération ? Parce qu’il est justement encore temps d’éviter le pire et que la résignation est le premier des dangers. Alors que s’est ouvert le 6 novembre la COP23 à Bonn, Usbek & Rica a décidé de soutenir la campagne de Greenpeace en imaginant cette fausse interview du fondateur d’Orizon, et en appelant au sursaut collectif dans la lutte contre le réchauffement climatique.]
Une start-up française vient de lancer un service inédit « d’immobilier prospectif ». Elle propose ni plus ni moins que de spéculer sur la montée des eaux en investissant dans des biens immobiliers qui se retrouveront sur la côte en 2100, du fait du réchauffement climatique. Une initiative surprenante qui part du constat suivant : la lutte contre le changement climatique est perdue. Alors autant s’y préparer « et investir intelligemment », estime Etienne Masson, le fondateur d’Orizon. Nous avons pris le temps de le rencontrer pour en savoir plus.

(...) « Non seulement l’Accord de Paris n’est pas assez exigeant, mais même celui-ci n’a aucune chance d’être respecté avec la sortie des Etats-Unis de Donald Trump »

Mais pour Orizon, la projection la plus pessimiste est tout simplement la plus réaliste. Un point de vue étayé par l’actualité. Dans un rapport publié le 31 octobre, l’ONU Environnement lance l’alerte sur « l’écart catastrophique » entre les engagements pris par les Etats et ce qu’il faudrait faire pour maintenir le réchauffement sous le seuil des 2°C. Dès le 1er août dernier, nous vous parlions d’une publication de chercheurs américains estimant que nous n’avions plus que 5 % de chances de tenir l’objectif des 2°C. Au-delà de ce seuil, les climatologues estiment que les catastrophes climatiques et les dégâts liés à la montée des eaux seraient bien plus brutaux. « Non seulement l’Accord de Paris n’est pas assez exigeant, mais même celui-ci n’a aucune chance d’être respecté avec la sortie des Etats-Unis de Donald Trump », conclut Étienne Masson. (...)