C’est le Huffington Post qui l’annonce, dans un article daté du 29 novembre 2013 : « Chômage : les théories du complot fourmillent, la vérité est ailleurs ».
Le début de l’article confirme son titre : « L’annonce surprise de bons chiffres du chômage ce jeudi 29 novembre a été presque immédiatement suivie par une flambée de théories du complot en tous genres, alimentées par une opposition visiblement prise de court. » Passons sur les « bons chiffres ». Et examinons en quoi consistent ces « théories » et « flambées », découvertes par un journaliste d’investigation d’un genre nouveau.
« Sur le fond, ces théories du complot s’appuient sur deux constats. Premièrement, cette baisse serait "artificielle" puisque obtenue grâce aux emplois aidés mis en place par le gouvernement Ayrault. Deuxièmement, derrière la baisse de 20 500 chômeurs de catégorie A (sans aucun emploi) se dissimulerait une "explosion" des chômeurs précaires de catégorie B et C (ayant repris une activité partielle). »
Des arguments peut-être discutables, mais qui ne sont en rien conspirationnistes. Et si l’on est en droit de penser que la présentation des chiffres par le gouvernement dissimule et instrumentalise, l’affirmer ne relève d’aucune théorie du complot.
Mais l’enquête va nous en apprendre plus (...)