
Les effets du réchauffement sont désormais généralisés et souvent irréversibles, alertent les chercheurs. S’adapter aux nouvelles conditions de vie est essentiel, mais le monde sera de plus en plus confronté à des dégâts auxquels il est impossible de remédier.
L’humanité et la nature sont en péril. Chaque jour davantage, elles sont poussées jusqu’à leurs limites, voire au-delà, par les impacts toujours plus ravageurs, généralisés et désormais souvent irréversibles du changement climatique d’origine humaine. Ces effets, qui affectent déjà les vies de milliards d’humains, vont s’accélérer quel que soit le rythme de réduction des émissions de gaz à effet de serre. Ils frapperont les sociétés de manière intolérable, multipliant les menaces sur la production alimentaire, l’approvisionnement en eau, la santé humaine, les infrastructures côtières, les économies nationales et la survie d’une grande partie du monde naturel.
Avec, à la clé, encore davantage de pénuries, de pauvreté, de famines ou de conflits. Sans mesures urgentes pour limiter la hausse du thermomètre à 1,5 °C par rapport à l’ère préindustrielle, l’adaptation au dérèglement climatique deviendra plus coûteuse, limitée et, dans certains cas, tout simplement impossible.
Ce sombre bilan est dressé par le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), lundi 28 février, dans le 2e volet de son sixième rapport d’évaluation. Après un premier volet publié en août 2021 sur les bases physiques du changement climatique, l’instance onusienne s’est, cette fois, penchée sur les impacts, les vulnérabilités et l’adaptation à la crise climatique. Elle publiera ensuite un 3e volet en avril, consacré aux solutions pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, avant une synthèse prévue pour septembre. (...)
« Les chercheurs ukrainiens sont restés impliqués tout au long des travaux et nous ont dit que le mieux que le GIEC pouvait faire, c’est de poursuivre son travail », relate Wolfgang Cramer, directeur de recherches (CNRS) à l’Institut méditerranéen de biodiversité et d’écologie marine et continentale (IMBE), et l’un des auteurs du rapport.
Le résumé à l’intention des décideurs, négocié durant deux semaines par les représentants des 195 pays membres du GIEC, en collaboration avec les auteurs qui gardent le dernier mot, a été achevé avec du retard notamment parce que « certains pays souhaitaient que le message soit amoindri », indique M. Cramer. Les scientifiques ont toutefois tenu bon. (...)
Le nouveau rapport du #GIEC est "un atlas de la souffrance humaine et une accusation accablante de l’échec du leadership climatique" selon @antonioguterres
"Les plus grands pollueurs du monde sont coupables de l’incendie criminel de notre seule maison" https://t.co/DY7lDzImrB
— Myrto Tilianaki (@MyrtoTilianaki) February 28, 2022
Le #GIEC reconnait le rôle unique de peuples autochtones et des communautés locales dans la lutte contre la crise climatique. Leurs connaissances doivent être valorisées et leurs droits doivent être respectés
— Myrto Tilianaki (@MyrtoTilianaki) February 28, 2022
En ce jour de déprime (#GIEC), on a quelque chose pour toi, c’est le Plan A : pour la mise en place d’actions concrètes pour notre avenir à toutes et tous.
On exige de vivre mieux, dignement, dans un monde juste et soutenable ! #LePlanAhttps://t.co/Oj1yYXalCb
— Alternatiba (@Alternatiba_) February 28, 2022
Pourquoi #MarcheLookUp ? Une référence au film #DontLookUp ?@ElodieNace et @GabMazzolini expliquent notre démarche pour l'organisation de ces marches dans un article @USBEKetRICA.https://t.co/j1XJ594sAv
— Alternatiba (@Alternatiba_) February 28, 2022
La crise climatique que nous vivons a un impact réel sur nos vies. L’air que nous respirons, notre alimentation, notre santé, celle de nos enfants et nos emplois sont détruits par ce système économique ravageur 👇 Nous exigeons #LePlanA https://t.co/G0EJTh3f1N #GIEC pic.twitter.com/XFl4R7u67F
— ANV-COP21 (@AnvCop21) February 28, 2022