
Malgré de réels progrès réalisés en matière de santé maternelle, 47 000 femmes meurent chaque année des suites d’un avortement clandestin. C’est encore aujourd’hui l’une des principales causes de mortalité chez les femmes.
Alors que la communauté internationale salue l’adoption des objectifs du développement durable, le respect des droits sexuels et reproductifs se heurte toujours à de multiples obstacles.
L’accès aux services de planning familial, notamment à la contraception et à l’avortement, reste très limité voire inexistant dans de nombreux pays.
En 2015, Médecins du Monde et le Lasdel (laboratoire d’études et de recherches sur les dynamiques sociales et le développement local) ont conduit quatre études socio-anthropologiques au Burkina Faso, en République Démocratique du Congo, au Pérou et en Palestine (Gaza).
Ce colloque présentera les résultats de ces enquêtes et posera notamment les questions suivantes (...)