
À quelques mois de la COP 21, la conférence des Nations unies sur les changements climatiques qui décidera de l’avenir du climat, un site Internet, bientôt en ligne, a fait le pari de nous décrire le changement climatique par des cartes ! Jean-Noël Thépaut, coordinateur du service Copernicus changement climatique (ou C3S pour Copernicus Climate Change Service en anglais), nous explique tout l’intérêt de ce service financé par l’Union européenne et mis en œuvre par le centre européen pour les Prévisions météorologiques à moyen terme.
Copernicus, le grand programme européen d’observation de la Terre, a pour ambition de couvrir tous les domaines géophysiques qui concernent la Planète. Il compte déjà deux satellites en orbite. Après le lancement de Sentinel 1A, en avril 2014, et celui de Sentinel 2A, le 23 juin, Sentinel 3A devrait rejoindre les autres appareils fin octobre, début novembre.
Bien que la composante spatiale de Copernicus ne soit pas totalement déployée, six familles de satellites et d’instruments sont prévues. En effet, les premiers services opérationnels qui dépendent des données Copernicus montent en puissance ou se mettent en place progressivement. C’est le cas du service Copernicus sur le changement climatique (C3S pour Copernicus Climate Change Service) qui permettra d’accéder gratuitement à « des informations fiables et avec la meilleure qualité possible sur les états du climat passé, actuel et futur en Europe et dans le monde », nous explique Jean-Noël Thépaut, Coordinateur du service Copernicus changement climatique. Ce service s’appuiera sur « les investissements des pays européens au cours de la décennie passée ainsi que sur les projets de recherche pionniers de la Commission européenne. Copernicus apporte le chaînon manquant : une dimension paneuropéenne dans l’accès à l’information climatique ».
Le site est destiné aux responsables politiques et institutions européennes ainsi qu’au grand public et aux industriels du secteur privé. (...)